Nous quittons Cebu pour voguer vers notre deuxième île : Bohol
Jour 44 - 21 janvier : Cebu - Tagbilaran (bateau) - Panglao, Alona Beach (voiture)
Ce matin, no rush pour quitter notre hôtel. Le chauffeur vient nous chercher à 12h30 pour nous conduire au port de Cebu pour prendre le ferry qui mettra 2 heures pour arriver à Tagbilaran (pier de Bohol).
En attendant le départ du ferry, nous avons fait la connaissance d’un couple (elle, Philippine et lui, Belge de Dendermonde). Elle nous a adressé la parole entendant que nous allions à Tagbilaran. Elle était si contente que son mari puisse parler "sa langue" (= néerlandais) ! Quand il a fallu faire le check in, elle s’est proposée de le faire pour nous en même temps que pour eux. Finalement, pour la traversée, Marc était assis à côté de son mari, et moi à côté d’elle. Ils étaient super gentils (lui 74 ans et elle 40) et d’après moi, ne manquaient de rien tout en restant modestes. Suite au tremblement de terre à Bohol le 15 octobre 2013, ils ont décidé d'aider les sinistrés et de récolter des fonds de sa belle-sœur en Belgique, de faire des concerts avec une chorale et même acheter de leur poche plein de nourriture de 1ère nécessité ainsi que des boissons et les distribuer avec d’autres organisations et aussi avec l'église à chaque famille qui se retrouve à la rue. Cette femme était remarquable et avait un courage incroyable : en juin 2013, elle a perdu son fils de 11 ans écrasé devant ses yeux à la sortie de l’école et mort dans ses bras, et malgré cela, elle avait un dynamisme extraordinaire. Elle ne se laissait pas du tout aller (il faut dire qu’elle est extrêmement croyante et m’a confié que cela l’aidait beaucoup). Elle m’a expliqué que c’était pour l’aider à s’en sortir qu’elle s’était lancée avec son mari dans l’aide humanitaire suite au dernier tremblement de terre. Un exemple de courage !
A notre arrivée, un représentant de Sea Explorers nous attendait. Malheureusement, la voiture n’était pas là et nous avons dû l’attendre 1/2 heure. Je crois que vous connaissez la patience de mon petit mari ! Inutile de vous dire qu’il n’était pas des plus heureux et qu'il trépignait d'impatience ! Et quand la voiture est arrivée, une dame en est sortie avec un panier de courses ! Le chauffeur nous a dit qu’il y avait du trafic ! (si vous croyez à son histoire, nous pas !).
Après une trentaine de minutes (notre chauffeur était très "speedy"), nous sommes arrivés à Alona Beach (Panglao Island). Comme je l’avais déjà mentionné, Marc tenait à avoir quelque chose de très bien. Nous sommes arrivés au PARADIS ! Nous n’avons jamais vu un personnel d’hôtel si gentil, tout le monde sourit, est prévenant, réagit dans la minute qui suit (quelle différence avec Sihanouk Ville !).Je crois que si je leur demandais un éléphant, ils arriveraient à m'en trouver un ! Quant à notre chambre : très spéciale : petit jacuzzi sur la terrasse avec vue sur la mer et un petit jardin avec 2 transats, et surtout une salle-de-bains à l’extérieur ! Au premier abord, je n’étais pas trop à l’aise avec les insectes, puis on s’y fait ;o). Cet hôtel est très bien équipé pour les moustiques. Tout d’abord, ils vous rassurent en vous disant qu’ils ne sont pas dangereux (pas de dengue ou malaria – on vous dira au retour si c’était vrai !). Dans la chambre et à la salle-de-bains, il y a une prise moustiques qui reste en permanence branchée et nous avons dans la chambre un –poussoir/distributeur- à répulsif. Ce produit sent très fort quand on le met, mais après, l’odeur disparaît et il est très efficace (ils en ont même au restaurant si les clients ont oublié d'en mettre dans leur chambre !). Jusqu’à maintenant, nous n’avons pas été piqués. Le temps de nous installer et d’aller manger un petit bout, nous étions contents d'être dans notre "nouveau chez nous" et d’aller au lit !