Après la capitale, notre première île des Philippines
Jour 42 - 19 janvier : Manille - Cebu
Nous quittons notre hôtel à 08h30 pour aller à l’aéroport de Maniile et attendre notre vol pour Cebu. Au check in, nous nous attendions à avoir un problème de poids de bagages car sur les vols "domestiques", ils n’autorisent que 10 kg par personne (et nous en avions +/- 22 kg chacun !). J’ai eu beau discuter et expliquer que nous étions partis depuis début décembre, mais rien à faire : nous avons dû payer l’équivalent de 80 euros ! Mail ils nous ont dit qu’il était possible de ne payer que 200 pesos (3, 20 euros) pour 15 kg de bagages supplémentaires si on le faisait au maximum 4 heures avant le check in (mais évidemment, même si nous étions les premiers, il était trop tard pour cette fois !). Mais comme nous avions beaucoup de temps devant nous, nous sommes allés au bureau de Philippines Airlines pour acheter notre excédent de bagages pour notre retour Cebu-Manille !
Nous étions supposés décoller à 11h00, mais à 10h57, 4 personnes (3 femmes voilées, toutes en noir et 1 homme) sont entrés dans l’avion. "Grâce" à eux, nous avons eu 40 minutes de retard et derrière nous, il y avait encore des avions qui attendaient leur tour pour décoller !
En arrivant à Cebu, il pleuvinait et c’est là que nous avons appris qu’il y avait une dépression dans le Sud des Philippines et qu’on ne savait évidemment pas quand elle quitterait le pays ! Pas de chance de ce côté-là ! (Je sais ce que vous pensez : comparé à vous, nous ne pouvons pas nous plaindre ! et vous avez raison !).
Cette fois, nous avons eu de la chance : la voiture de l’hôtel nous attendait !
Ce que j’ignorais (mais que Marc savait !), c’était le dernier jour du Sinulog 2013 à Cebu (événement religieux très célèbre) qui dure plusieurs jours et qui déplace une foule incroyable ! Nous nous installons dans notre chambre, puis nous prenons le shuttle de l’hôtel pour aller en ville à l’endroit de la "parade" (et procession). L’hôtel nous avait documenté pour l’itinéraire de la parade et nous avons rejoint l’un des endroits de passages. Une foule, je ne vous dis pas ! J’avais mis mon sac à dos devant sous mon gilet et pris le portefeuille de Marc pour le mettre dans mon sac, tellement on avait peur des pickpockets ! Tout le monde poussait et se collait les uns aux autres (pour quelqu’un qui n’aime pas la foule, j’étais servie !). Marc n’a même pas osé sortir son iphone pour prendre des photos ! Entre nous, ils font un foin de cette célébration, mais nous n’y avons rien trouvé d’extraordinaire ! Des danseurs, je n’ai vu que leurs mains quand ils levaient les bras, quant à leurs chars, cela ne cassait pas 3 pattes à un canard ! A notre retour à l’hôtel, le personnel nous demandait si on avait aimé, et bien sûr, on a joué les "faux culs" en leur disant que c’était magnifique !
Une fois rentrés à l’hôtel, Marc m’a fait ma couleur ! Ce n'était pas du luxe et il était vraiment temps ! J'ai découvert encore un talent de plus à mon petit mari : Marc peut se recycler en coiffeur ! Il s’est débrouillé comme un chef !
A 21 heures, il y avait des feux d’artifice à différents endroits de la ville, mais qui étaient visibles de l’hôtel. Alors là, MAGNIFIQUE - et c'est "pour de vrai " ! Pour un pays qui n’a pas d’argent et où les gens sont très pauvres, je peux vous dire qu’il y avait beaucoup d’argent gaspillé en superbes feux d’artifice ! Mais c’était un réel plaisir pour nos yeux.