Cabilao (suite - 4ème jour)
Jour 54 - 31 janvier (Jour de l'an chinois cette année = Fête du Tet !)
Ciel très couvert ce matin avec déjà un peu de vent. En allant au bureau de plongée, Uwe nous dit qu’il vient de savoir qu’on prévoit une dépression niveau 1 qui va passer sur l’île dans la journée et dans la nuit, ce qui veut dire, vent entre 30 et 80 km/h et pluie. En plus interdiction à tous les bateaux et ferries de sortir sous peine d’amende. Une heure plus tard, l’alerte passait au niveau 2.
Une des clientes du resort devait partir le lendemain à 05h00 du matin pour Cebu (bateau, ferry puis voiture) pour avoir son vol de Cebu à 12h30. Il a donc fallu qu’Uwe s’arrange pour finalement la faire quitter l’île aujourd’hui vers 13h30 en petit bangka vers le Sud de Cebu (en principe, 1h30 de traversée, mais il lui en a fallu 2 et elle a été bien mouillée !), puis encore 2 heures de voiture pour Cebu City.
Quant à nous, le vent s’accentuait, mais toujours pas de pluie. N’ayant rien à faire parce que Marc n’avait pas de plongées (sorties interdites), nous avons loué une petite moto et une petite serveuse "Rubelyn" a proposé de la suivre à 10h30 (à la fin de son travail) pour nous montrer une belle plage de sable blanc à l’autre bout de l’île et les 3 autres centres de plongée (beaucoup moins bien que le nôtre !) : La Estrella Beach Resort, Bamboo Reef et Polaris Beach. Nous avons donc laissé nos motos à l’entrée du 1er club et nous l’avons suivie à pied à travers les 3 clubs et nous en avons profité pour faire quelques photos dans le dernier resort.
Après celui-ci, elle nous dit qu'après le dernier resort, il y a une magnifique villa avec piscine, une "guest house" et un héliport derrière la maison ! La patronne (une Allemande qui a aussi une propriété à Cebu) qui n’était pas là à cause de la dépression, a du personnel en permanence pour s’occuper de sa maison. Rubelyn qui connaît ce personnel leur a demandé si l’on pouvait passer devant la villa et aller voir l’héliport, ce qui a été accordé sans aucun problème ! Cette Allemande devait avoir déjà une bonne petite fortune !
Ensuite, Marc voulait rester sur la plage et faire un peu de snorkeling, mais impossible : la mer était vraiment trop agitée et il y avait énormément de courant ; en plus, pour aller dans l’eau, ce n’était que des morceaux de coraux et inous n'avions pas nos chaussons ! Nous y sommes donc restés 5 minutes, puis avons continué (seuls car nous avions dit à Rubelyn qu’on voulait se baigner) notre petite escapade à moto. L’île n’est pas très grande, mais quand vous arrivez à une intersection, vous ne savez plus où aller car il n’y a absolument aucune indication ! On avait bien le prospectus de notre resort avec la carte de l’île et les points principaux, mais les petites routes n’étaient pas dessus ! A la 1ère intersection, une dame nous voyant hésiter est venue tout de suite nous donner la direction. Un peu plus loin, on arrive à un "T", et là, grande hésitation et personne à qui demander. Une minute après, un autre motard arrive vers nous et nous demande où nous devons être. Nous lui avons répondu que nous voulions aller au pier de Talisay. Nous avons donc suivi sa route et nous y sommes arrivés.
Nous n’étions pas encore garés que Rubelyn arrive derrière nous. Elle nous avait dit qu'elle habitait par là. Elle nous a fait entrer chez elle (elle vit encore chez ses parents), nous a donné un coca et un paquet de biscuits chacun et a appelé sa maman pour nous la présenter. Nous avons un peu parlé de sa famille, puis nous sommes partis. Elle nous a indiqué le chemin pour retourner à notre resort.
Cette petite île comprend 5 petits villages et une population de près de 2.670 habitants. A chaque village traversé, tout le monde nous disait bonjour, nous saluait ou nous souriait, et les enfants nous disaient "Helllo". Ces gens sont vraiment très gentils.
Une fois rentrés, nous avons déjeuné et avons discuté avec Suzette (la patronne) pendant que le ciel s’assombrissait de plus en plus et que le vent augmentait !
Il s’est mis à pleuvoir vers 16h00 et la température avait bien chuté. A la cadence à laquelle la pluie tombait, les patrons pouvaient être contents : leurs réservoirs d’eau allaient bien se remplir ! La mer, vraiment méchante, claquait sur le pier et sur la plage. D’entendre ce bruit dans la nuit sans rien voir était assez impressionnant. Cette nuit-là, nous avons fermé nos rideaux tellement le vent chassait la pluie qui rentrait à travers le moustiquaire malgré les 3 m d'avancée de notre terrasse couverte ! Nous étions contents d’aller au lit avec nos petites couettes !